Les consignes d’abord :
- Rester très calme et zen, ne pas être stressé.
- Faire du sport ou pratiquer une activité physique régulièrement, en fonction de ses capacités
- Manger équilibré, avec modération, bien se reposer, écouter son corps.
- Ne pas sortir de chez soi tant que l’épidémie est là pour ne pas être contaminé et surtout ne pas contaminer les plus faibles.
- Si on est vraiment obligés de sortir, quand on fait des courses par exemple, ne pas courir, marcher lentement (sauf si on fait du sport). Ne pas s’approcher à moins d’1m des autres et tout ira bien.
- Se laver les mains sans arrêt, et le visage 3 à 4 fois par jour.
- Si on tousse, c’est dans sa manche, et on se mouche et on lave le nez au serum dans des mouchoirs qu’on jette tout de suite
- Si on a quelqu’un autour de nous qui présente des signes (nez qui coule, température, toux même très peu), l’éloigner des autres et appeler le 15, ils sont là pour ça.
Pour faire simple, le Covid-19, c’est une cellule, composée à 99 % d’eau, à l’intérieur de laquelle se trouve de l’ARN : du code génétique. Il est entouré de protéines qui forment une bulle de protection, elle-même entourée d’une petite couronne, la zone un peu noire sur la photo autour des billes, et qui lui permet de rentrer dans d’autres cellules (d’où le nom corona).
Ce virus semble être à l’aise sur les cellules pulmonaires alvéolaires très humides, où son ARN peut se développer car sa réplication parvient à surmonter la lutte immunitaire engagée par notre corps, et notamment des poumons. Grosso modo les chaînes ARN des coronavirus sont très longues et elles contiennent du code génétique qui leur permettent de créer, via des mécanismes très complexes encore peu expliqués, plus de 15 protéines différentes qui parviennent à combattre l’immunité des poumons, ceci afin d’arriver à générer des copie de son ARN, afin de se développer.
Mais les alvéoles pulmonaires luttent contre ce corps étranger, et en luttant elles s’excitent, s’enflamment. Ce processus est absolument indispensable pour lutter contre la replication de l’ARN. C’est pour ça qu’il est déconseillé de prendre des anti-inflammatoires, car ils annihilent cette lutte du corps contre le coronavirus, qui sinon se répandrait. Mais en combattant ces cellules étrangères, les alvéoles pulmonaires, en gonflant, se referment et donc laissent pénétrer moins d’oxygène (et d’azote) dans le corps (d’où les problèmes respiratoires des personnes infectées, car elles inspirent moins d’oxygène). Or l’oxygène est le carburant indispensable du corps, et donc s’il y a moins d’oxygène dans le corps, ça fait moins d’énergie dedans, et donc moins d’énergie aussi pour alimenter l’immunité des poumons qui luttent contre le coronavirus. En plus ça diminue les oxydations dans le corps qui aident à fortement le protéger contre les maladies. Donc les personnes qui font beaucoup de sport, qui ont l’habitude de pratiquer une activité physique, 30 à 40 mn de marche suffisent en fonction des capacités de chacun, outre qu’ils libèrent énormément de composés chimiques qui aident à la lutte contre les attaques externes en pratiquant ces activités, oxygènent énormément leur corps, l’oxydent en profondeur et nettoient celui-ci d’impuretés néfastes.
Les personnes atteintes par ce virus sont souvent très fatiguées aussi, ont beaucoup moins d’énergie de par la baisse drastique du taux d’oxygène dans leur corps. Et si elles sont déjà un peu faibles ce virus va les exténuer à l’instar des personnes très âgées qui décèdent malheureusement d’épuisement en quelques heures parfois. Ou bien les personnes atteintes par une autre maladie et donc affaiblies, n’auront soit pas assez de forces pour lutter contre le virus, soit dépenseront beaucoup trop d’énergie à lutter contre lui et n’en n’auront plus assez pour se défendre contre leur autre maladie. Ce virus ne tue pas, il exténue. Les personnes en bonne santé et sans autres maladies trouveront la force et auront l’énergie suffisante pour lutter contre le virus car il leur restera suffisamment d’énergie pour alimenter leur ressources immunitaires et éliminer l’intrus malgré la diminution de l’oxygénation naturelle (tout en ayant recours souvent à une oxygénation artificielle). Donc les personnes en bonne santé en général doivent absolument éviter, si elles sont porteuses du virus sans le savoir, de contaminer des personnes moins jeunes, plus faibles ou déjà malades, car si elles pourront s’en sortir grâce à leur énergie intrinsèque, ces autres personnes là, elles, n’en n’auront pas la capacité. Or quand on se balade dans la rue il est impossible de savoir si telle ou telle personne est en bonne santé ou pas, de même qu’on ne peut pas savoir si elles n’ont pas eu d’autres maladies antérieures qui ont pu affaiblir leur système immunitaire. C’est pour cette raison que les sorties ont été drastiquement restreintes par les autorités : il ne faut éviter de contaminer les personnes faibles ou en mauvaise. D’autant que si on est atteints par le virus mais en relative bonne santé au départ, on pourra s’en tirer à bon compte, mais on mobilisera a l’hôpital des appareils médicaux, des lits indispensables pour sauver des gens moins résistants qui auront moins de chances de s’en sortir et auxquels on ne doit pas bloquer l’accès à ces appareils à cause d’inattentions.
Il faut aussi et c’est loin d’être négligeable rester calme et zen au maximum, ne pas stresser, car quand le stress ou l’angoisse et l’énervement amènent ttes souvent plus facilement des erreurs de comportement, qui là peuvent nous porter préjudice ainsi qu’à d’autres. Par ailleurs le stress est un facteur Important de diminution des défenses immunitaires et il apparaît aussi comme un ennemi dans dans le cadre de la lutte de notre corps contre ce virus.
Le corps possède outre ses défenses immunitaires à l’intérieur des cellules, d’autres formes de défenses, physiques, comme le nez qui coule, la morve du nez, ou bien la toux. Les cellules pulmonaires très humides expulsent le virus collé sur ses membranes, via la toux, composée de minuscules petites goutellettes en suspension et contenant en partie le virus. Ces gouttelettes en suspension sont le principal vecteur de contagion du virus d’autant qu’elles peuvent projetées à près de 70 à 80 cm. C’est la raison pour laquelle, s’il ne faut pas se retenir de tousser car il faut aider le corps a expulser ces virus, il est indispensable de faire l’effort de tousser dans un mouchoir ou dans sa manche, pour éviter de contaminer les personnes alentours. La morve du nez, qui a une composition très humide, bloque les virus contenus dans l’air expiré par les poumons en retenant une partie de l’eau issue de l’expiration pulmonaire (fonction indispensable pour que notre corps ne se dessèche pas trop en même temps que d’humidifier l’air entrant beaucoup trop sec pour nos poumons) et concentre ainsi les virus dans son piège. C’est pour cette raison qu’il faut se moucher régulièrement et ensuite laver abondamment le nez au serum physiologique pour aller chercher les petits résidus qui restent planqués, ainsi qu’humidifier de nouveau le nez. L’air qu’expire les malades contient peu de virus, car les suspensions sont peu concentrées et seule la toux parvient à décrocher les cellules virales des poumons. Il est possible aussi si on en a dans la gorge, d’avaler cette morve, ce qui éliminera les virus par voies basses. Les masques sont obligatoires pour les personnes présentant des symptômes afin d’éviter de contaminer par la toux, mais on comprend aussi que la contagion n’aura surtout lieu qu’à partir du moment où des personnes expulseront une toux contaminée, donc à partir du moment où les symptomes se seront déclarés. Il n’est pas impossible qu’une contagion ait lieu avant si une personne contaminée « échange » relativement intimement avec quelqu’un d’autre.
Certaines personnes sont porteuses du virus sans que des symptômes se déclarent. C’est notamment le cas des enfants. La raison est qu’ils ont beaucoup plus de vitalité, de métabolisme que les adultes en comparaison de leur taille, et donc leur immunité arrive à empêcher sans coups férir le virus de se répliquer chez eux. De même beaucoup d’adultes parviennent à ce que leur immunité apprenne très vite à lutter contre le virus et ne déclarent jamais de symptômes. Car il y a une notion très importante d’apprentissage de l’immunité qui doit d’abord comprendre comment lutter contre la réplication de l’ARN viral avant de l’annihiler en profondeur dans toutes les cellules infectées. Ces adultes ont pu avoir déjà été confrontés à des virus similaires (SRAS) ou bien peuvent présenter une immunité particulière, ou bien être en très bonne santé.
afp.com/Kirill Kudryavtsev
Donc la meilleure des façons de lutter contre le virus c’est d’être en forme physique, de pratiquer régulièrement une activité physique, en prenant toutes les précautions necéssaires pour soi et surtout pour les autres en la pratiquant (rester éloigné à plus d’1 mètre des autres). Il est indispensable ensuite de rester chez soi pour ne pas attraper ce virus et de ne pas en bouger pour ne pas contaminer les autres et surtout ne pas contaminer des personnes faibles ou atteintes d’une autre maladie qui ne résisteraient pas à une contamination. Donc il faut être très responsable. Ensuite si vous êtes obligés de sortir, pour aller acheter un peu à manger (il faut manger pour vivre, et non vivre pour manger), il faut y aller seul, pas en famille, et y rester le moins longtemps possible pour contaminer potentiellement le moins de gens possible (et rester tout le temps éloigné à plus d’1 mètre des autres). Et en rentrant chez soi, se laver les mains, et le visage car c’est par là que le virus pourrait rentrer.
La lutte contre ce virus se joue enfin à divers niveaux. Il faut noter tout d’abord que ce virus à pu passer d’animaux sauvages à être humains en Chine parce que la biodiversité disparaît. Si la biodiversité existait beaucoup plus aujourd’hui il y aurait beaucoup plus de barrières physiques entre nous et la faune sauvage et ça nous préserverait des virus qu’elle porte. Les crises virales vont se multiplier car la biodiversité va continuer de diminuer et je peux vous garantir que ce ne sont pas les êtres humains qui vont gagner. Il faut laisser une biodiversité suffisante pour nous protéger du monde sauvage. On est en train de chercher un vaccin a ce virus. Le but de ce vaccin sera de casser la zone coronale qui entoure le virus afin d’empêcher qu’il rentre dans les cellules du corps et qu’ainsi il se détruise. Or on n’a pas trouvé de vaccins contre les coronavirus depuis l’avènement du SRAS en 2005 de mémoire. De plus ces vaccins sont extrêmement liés aux structures protéiques des couronnes virales, ce qui fait que leur efficacité peut être très variable en fonction des mutations de ces virus. Or on sait que le Covid-19 mute beaucoup. L’autre moyen de lutter contre ces virus, peut être à mettre plus en avant, est de comprendre en général la réplication de l’ARN viral afin de lutter contre le développement de ces virus et de renforcer l’action de l’immunité corporelle contre eux. C’est l’objectif des anciens traitements actuellement étudiés contre ce virus comme par exemple la chloroquine qui ne coute pas cher, qui doit être dans le domaine public je pense et dont les bloqueurs qu’ils contiennent contre les réplications d’ARN ont permis de lutter efficacement contre des infections virales, comme certains ont pu le faire pour diminuer les impacts du VIH. Ils auront donc pour objectif d’annihiler les réplications d’ARN viraux et je trouve que ce genre de traitement donne plus d’espoirs car autant un vaccin aura un effet sur un type spécifique de coronavirus, autant un traitement anti-replication pourra agir contre n’importe quelles formes de virus même celles qui pourraient survenir brutalement dans les années à venir. Or il faut hélas bien constater que c’est la première méthode, celle du vaccin, qui malheureusement et sans succès, a été mise en avant jusque là et c’est encore le cas a présent pour le Covid-19.
Voilà. Soyons responsables, restons chez nous pour éviter de nous contaminer et de contaminer les autres, restons calme, écoutons les consignes et nous aurons le moins de morts possibles. Ayons aussi une pensée pour les pays qui souffrent beaucoup autour de nous, comme l’Italie.
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